Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 11:04



montage 43

Mosaïque faite avec des photos de ma petite soeur Sonia et Moi




Le temps n'a point pâli ta souveraine image

Charles Guérin

Le temps n'a point pâli ta souveraine image :
Telle qu'un jour d'été, jadis, tu m'apparus,
Debout, battant du linge au bord d'un sarcophage,
Je te revois, fille aux bras nus.

C'est dans une prairie où la chaleur frissonne,
Où, comme un brasier vert, l'herbe s'incline au vent.
Un platane robuste à la belle couronne
T'abrite du soleil brûlant.

Je t'observe à travers les branches d'une haie.
Sur l'auge de granit tu presses tes genoux ;
Du bruit de ton battoir l'écho prochain s'égaie,
Et l'eau rejaillit sous tes coups.

La palette de bois s'abat, et tu te penches ;
Ton bras monte, une part de ta gorge le suit,
Et dans ce mouvement ta chemise sans manches
Découvre l'aisselle qui luit.

Un rayon de soleil mystérieux se traîne
Sous le feuillage où flotte un tendre clair-obscur.
Les toiles que tes mains trempent dans la fontaine
Sortent ruisselantes d'azur.

Et moi, le front soumis à l'immense lumière,
J'assiste avec un plein transport de volupté
Aux gestes que tu fais dans l'ombre, lavandière
Ignorante de ta beauté.

 

 




Toujours dans les cadeaux de Noël .....
Même punition que pour ma fille Angélique ici.

Pour maman, qui a sa cuisine rouge et des poules ....

montage 69Le Tablier ...



montage 70Les torchons ...


Pour ma Petite Soeur Ingrid, qui a aussi sa cuisine rouge
et qui aime Sarah Kay

montage 60
Le tablier .....


montage 59
Les Torchons...


Pour ma Petite Soeur Sonia, des couleurs naturelles...
Et des scènes de vie....


montage 58.

Le Tablier ...


montage 57
Les Torchons ...


Donc si je fais le point pour Noël :
Quatre Tabliers
Vingt quatre Torchons ....

 

 

7 .

Partager cet article
Repost0
8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 00:04




Un grand merci à vous toutes pour tous vos bons voeux.

Je me réjouis déjà de vivre cette nouvelle année avec vous.
Qu'elle soit celle d'un bonheur partagé. ....

Pour vous, beaucoup de bonheur, de douceur, de sérinité,de paix .....
Ainsi que la réalisation de vos projets les plus chers..... 




montage 63
Photos de mon petit jardin


Fantaisie d’hiver
Théophile Gautier


Le nez rouge, la face blême,
Sur un pupitre de glaçons,
L'Hiver exécute son thème
Dans le quatuor des saisons.

Il chante d'une voix peu sûre
Des airs vieillots et chevrotants;
Son pied glacé bat la mesure
Et la semelle en même temps;

Et comme Haendel, dont la perruque
Perdait sa farine en tremblant,
Il fait envoler de sa nuque
La neige qui la poudre à blanc.






montage 61

De la toile de Jouy....
Un peu de tissu à pois assorti......
Un galon, du biais à pois blancs....
Et voilà le tablier réalisé pour ma Fille Angélique.....


Pour aller avec j'ai confectionné ......


montage 62
Et oui, vous avez trouvé !!!!
Six torchons différents, mais dans les tons du tablier
Tissus acheté au mètre, coupé, cousu, brodé.....

Voilà un cadeau de Noël d'une maman à sa fille....
Pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable ???


05








Partager cet article
Repost0
19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 08:40

 

 

 

 

 


(Mosaïque faite avec mes photos)



Le Repas

(Guillaume Apollinaire)

 

IL n'y a que la mère et les deux fils
    Tout est ensoleillé
    La table est ronde
    Derrière la chaise où s'assied la mère
    Il y a la fenêtre
    D'où l'on voit la mer
    Briller sous le soleil
    Les caps aux feuillages sombres des pins et des oliviers
    Et plus près les villas aux toits rouges
    Aux toits rouges où fument les cheminées
    Car c'est l'heure du repas
    Tout est ensoleillé
    Et sur la nappe glacée
    La bonne affairée
    Dépose un plat fumant
    Le repas n'est pas une action vile
    Et tous les hommes devraient avoir du pain
    La mère et les deux fils mangent et parlent
    Et des chants de gaîté accompagnent le repas
    Les bruits joyeux des fourchettes et des assiettes
    Et le son clair du cristal des verres
    Par la fenêtre ouverte viennent les chants des oiseaux
    Dans les citronniers
    Et de la cuisine arrive
    La chanson vive du beurre sur le feu
    Un rayon traverse un verre presque plein de vin mélangé d'eau
    Oh ! le beau rubis que font du vin rouge et du soleil
    Quand la faim est calmée
    Les fruits gais et parfumés
    Terminent le repas
    Tous se lèvent joyeux et adorent la vie
    Sans dégoût de ce qui est matériel
    Songeant que les repas sont beaux sont sacrés
    Qui font vivre les hommes

 

 

 


 

 

 

 

 

 

Terminé les ronds de Serviettes ......

 

Maintenant à la maison,
Nous avons tous nos serviettes brodées à notre initiale.  

Heureusement qu'il n'y a pas de doublon !!!

Belle et Magnifique journée à vous


Partager cet article
Repost0
20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 00:20


Photo prise par Sonia dans l'un de mes vieux livres


Saison des semailles, le soir

Victor Hugo

C'est le moment crépusculaire.
J'admire, assis sous un portail,
Ce reste de jour dont s'éclaire
La dernière heure du travail.

Dans les terres, de nuit baignées,
Je contemple, ému, les haillons
D'un vieillard qui jette à poignées
La moisson future aux sillons.

Sa haute silhouette noire
Domine les profonds labours.
On sent à quel point il doit croire
A la fuite utile des jours.

Il marche clans la plaine immense,
Va, vient, lance la graine au loin,
Rouvre sa main, et recommence,
Et je médite, obscur témoin,

Pendant que, déployant ses voiles,
L'ombre, où se mêle une rumeur,
Semble élargir jusqu'aux étoiles
Le geste auguste du semeur.







Quand elle vous dévoile ses réalisations de Noël IV....
Ma petite soeur Ingrid, voulait une housse pour sa table de salon .....
Et Oui, pas une nappe, mais une Housse......
Elle déteste sa table de salon .....



Donc, Mesures prisent par téléphone....
Un vieux drap de lin trouvé en brocante,
Neuf mètres de galon,
Et une ouverture sur le devant .....
Voici le résultat.....
Ouf !!! Elle tombe juste ....
Je crois que j'ai eu de la chance ...


Et pour compléter mon cadeau,
et éviter de salir sa housse,
Avec le reste du drap,
j'ai réalisé un pochon,
Que j'ai brodé à la machine,



Deux gros boutons rouges,
Et une cordelette pour la fermeture,




Une petite fleur, sur le bas du pochon,
Le coeur est un bouton carré,
Le tout très champêtre,



Et dans le pochon,
Huit sous-verre différents,
Toujours dans le reste de mon vieux drap,




Une broderie machine,
Puis une plastification à chaud,



Un point Zigzag, pour bien maintenir le tout,
Et voilà le tour est joué,
Elle était tellement contente, qu'ils ont été utilisés le soir même,
Et pour finir,
Un classique.....



Une série de petit coussins parfumés à la lavande....

Voilà pour ma petite soeur Ingrid.....
Vous aurez deviné, sa couleur est le rouge .....

Magnifique journée à vous toutes....

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 11:20

Photo prise par Sonia dans un de mes vieux livres



La Pluie


Sully-Prudhomme


Il pleut. J'entends le bruit égal des eaux ;

Le feuillage, humble, et que nul vent ne berce,

Se penche, et brille en pleurant sous l'averse ;

Le deuil de l'air afflige les oiseaux.

La bourbe monte et trouble la fontaine,

Et le sentier montre à nu ses cailloux.

Le sable fume, embaume et devient roux.

L'onde à grands flots le sillonne et l'entraîne.

Tout l'horizon n'est qu'un blême rideau.

La vitre teinte et ruisselle de gouttes ;

Sur le pavé sonore et bleu des routes

Il saute et luit des étincelles d'eau.

Le long d'un mur, un chien morne à leur piste,

Trottent, mouillés, de grands boeufs en retard,

La terre est boue, et le ciel est brouillard,

L'homme s'ennuie : oh! que la pluie est triste!







Quand elle brode une serviette .....
C'est pour la maman de sa copine S....

Elle me dit dans les tons roses .......
Vite un fils dégradé .......




Un Petit motif sur mon ordinateur .....

Et une serviette tout en douceur .....

La maman de ma copine était très contente  ......

Belle journée ....



Partager cet article
Repost0
26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 07:00

Photo prise par Sonia dans un des mes vieux livres

Un peu de musique

Germain Nouveau


Une musique amoureuse
Sous les doigts d'un guitariste
S'est éveillée, un peu triste,
Avec la brise peureuse ;

Et sous la feuillée ombreuse
Où le jour mourant résiste,
Tourne, se lasse, et persiste
Une valse langoureuse.

On sent, dans l'air qui s'effondre,
Son âme en extase fondre ;
- Et parmi la vapeur rose

De la nuit délicieuse
Monte cette blonde chose,
La lune silencieuse.








Quand elle écoute de la musique .......

Elle brode .....

Pour sa petite voisine "Emmie"

Le soleil de fin de journée ne rend pas justice à la serviette

(mais je confirme c'est bien un "e" la dernière lettre)








Ensuite toujours en écoutant de la musique.....

Elle fouille dans ses restes......

Et réalise, trois petits coussins à la lavande.....






Et voici la collection au complet ....

Ils sont contents chez "Sajou" de m'avoir comme cliente ......


Belle journée ...





Partager cet article
Repost0
12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 11:25


Photo prise par Sonia



Le deuil du moulin

Gaston Couté

Le vieux meunier dort, au fond d'un cercueil
De chêne et de plomb, sous six pieds de terre,
Et, dans le val plein d'ombre et de mystère,
Le moulin repose en signe de deuil.

La nuit a drapé ses murs de longs voiles
Crêpes aux plis noirs et silencieux,
Et sur le velours funèbre des cieux
Roulent des pleurs d'or tombés des étoiles.

La voix du vent dit, dans les roseaux roux,
Un hymne au bon Dieu pour la paix de l'âme
Du défunt, et l'onde égrène sa gamme,
Lente comme un glas, sur de gros cailloux.

Les saules ont mis leurs branches en berne
Au bord du ruisseau, dans l'obscurité,
Et le sentier même est comme attristé
Par l'air douloureux et lourd qui le cerne.

Et le vieux moulin, le pauvre moulin
Dont le maître est mort un matin d'automne,
Gît parmi les champs, sous la lune atone,
Seul et délaissé comme un orphelin.






Arrivée d'un petit garçon ....
Axel
Pour lui aussi, une petite serviette ......




Puis un étui à mouchoirs.....
Qui servira bien à sa maman ........





Un gros plan !
La suite dans quelques jours ......




Et pour finir des cocons de fils vert de chez Sajou !
Comme toujours ....

Très belle journée .....





Partager cet article
Repost0
3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 07:00


Photo de Sonia prise sur un de mes vieux livres




Le coin du feu

Jacques Delille

Suis-je seul ? je me plais encore au coin du feu.
De nourrir mon brasier mes mains se font un jeu ;
J'agace mes tisons ; mon adroit artifice
Reconstruit de mon feu le savant édifice.
J'éloigne, je rapproche, et du hêtre brûlant
Je corrige le feu trop rapide ou trop lent.
Chaque fois que j'ai pris mes pincettes fidèles,
Partent en pétillant des milliers d'étincelles :
J'aime à voir s'envoler leurs légers bataillons.
Que m'importent du Nord les fougueux tourbillons ?
La neige, les frimas qu'un froid piquant resserre,
En vain sifflent dans l'air, en vain battent la terre,
Quel plaisir, entouré d'un double paravent,
D'écouter la tempête et d'insulter au vent !
Qu'il est doux, à l'abri du toit qui me protège,
De voir à gros flocons s'amonceler la neige !
Leur vue à mon foyer prête un nouvel appas :
L'homme se plaît à voir les maux qu'il ne sent pas.
Mon coeur devient-il triste et ma tête pesante ?
Eh bien, pour ranimer ma gaîté languissante,
La fève de Moka, la feuille de Canton,
Vont verser leur nectar dans l'émail du Japon.
Dans l'airain échauffé déjà l'onde frissonne :
Bientôt le thé doré jaunit l'eau qui bouillonne,
Ou des grains du Levant je goûte le parfum.
Point d'ennuyeux causeur, de témoin importun :
Lui seul, de ma maison exacte sentinelle,
Mon chien, ami constant et compagnon fidèle,
Prend à mes pieds sa part de la douce chaleur.

Et toi, charme divin de l'esprit et du coeur,
Imagination ! de tes douces chimères
Fais passer devant moi les figures légères !
A tes songes brillants que j'aime à me livrer !
Dans ce brasier ardent qui va le dévorer,
Par toi, ce chêne en feu nourrit ma rêverie
Quelles mains l'ont planté ? quel sol fut sa patrie ?
Sur les monts escarpés bravait-il l'Aquilon ?
Bordait-il le ruisseau ? parait-il le vallon ?
Peut-être il embellit la colline que j'aime,
Peut-être sous son, ombre ai-je rêvé moi-même.
Tout à coup je l'anime : à son front verdoyant,
Je rends de ses rameaux le panache ondoyant,
Ses guirlandes de fleurs, ses touffes de feuillage,
Et les tendres secrets que voila son ombrage.
Tantôt environné d'auteurs que je chéris,
Je prends, quitte et reprends mes livres favoris ;
A leur feu tout à coup ma verve se rallume ;
Soudain sur le papier je laisse errer ma plume,
Et goûte, retiré dans mon heureux réduit,
L'étude, le repos, le silence, et la nuit.
Tantôt, prenant en main l'écran géographique,
D'Amérique en Asie, et d'Europe en Afrique,
Avec Cook et Forster, dans cet espace étroit,
Je cours plus d'une mer, franchis plus d'un détroit,
Chemine sur la terre et navigue sur l'onde,
Et fais dans mon fauteuil le voyage du monde.
Agréable pensée, objets délicieux,
Charmez toujours mon coeur, mon esprit et mes yeux !
Par vous tout s'embellit, et l'heureuse sagesse
Trompe l'ennui, l'exil, l'hiver et la vieillesse.








 Et pour finir mes petits cadeaux pour Nathan,





 Une Grande Serviette, toute douillette,
Pour l'envelopper.....


Bonne journée ...



Partager cet article
Repost0
29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 07:00


Photo de Sonia



L'habitude 
Auguste Angellier

La tranquille habitude aux mains silencieuses
Panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures ;
Elle met sur nos coeurs ses bandelettes sûres
Et leur verse sans fin ses huiles oublieuses ;

Les plus nobles chagrins, qui voudraient se défendre,
Désireux de durer pour l'amour qu'ils contiennent,
Sentent le besoin cher et dont ils s'entretiennent
Devenir, malgré eux, moins farouche et plus tendre ;

Et, chaque jour, les mains endormeuses et douces,
Les insensibles mains de la lente Habitude,
Resserrent un peu plus l'étrange quiétude
Où le mal assoupi se soumet et s'émousse ;

Et du même toucher dont elle endort la peine,
Du même frôlement délicat qui repasse
Toujours, elle délustre, elle éteint, elle efface,
Comme un reflet, dans un miroir, sous une haleine,

Les gestes, le sourire et le visage même
Dont la présence était divine et meurtrière ;
Ils pâlissent couverts d'une fine poussière ;
La source des regrets devient voilée et blême.

A chaque heure apaisant la souffrance amollie,
Otant de leur éclat aux voluptés perdues,
Elle rapproche ainsi de ses mains assidues,
Le passé du présent, et les réconcilie ;

La douleur s'amoindrit pour de moindres délices ;
La blessure adoucie et calme se referme ;
Et les hauts désespoirs, qui se voulaient sans terme,
Se sentent lentement changés en cicatrices ;

Et celui qui chérit sa sombre inquiétude.
Qui verserait des pleurs sur sa douleur dissoute,
Plus que tous les tourments et les cris vous redoute,
Silencieuses mains de la lente Habitude.







Une serviette, bleu pastel,
Toute douillette .....





Panda,
Papillon,
Même les anges,
La trouvent toute douce.......






Et pour rester dans le bleu,
Une petite boite de fils en provenance de chez Sajou

Que votre journée ai un ciel aussi bleu
....



Partager cet article
Repost0
18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 07:00

Sieste 

Théodore de Banville

La sombre forêt, où la roche
Est pleine d'éblouissements
Et qui tressaille à mon approche,
Murmure avec des bruits charmants.

Les fauvettes font leur prière ;
La terre noire après ses deuils
Refleurit, et dans la clairière
Je vois passer les doux chevreuils.

Voici la caverne des Fées
D'où fuyant vers le bleu des cieux,
Montent des chansons étouffées
Sous les rosiers délicieux.

Je veux dormir là toute une heure
Et goûter un calme sommeil,
Bercé par le ruisseau qui pleure
Et caressé par l'air vermeil.

Et tandis que dans ma pensée
Je verrai, ne songeant à rien,
Une riche étoffe tissée
Par quelque Rêve aérien,

Peut-être que sous la ramure
Une blanche Fée en plein jour
Viendra baiser ma chevelure
Et ma bouche folle d'amour.









Deux serviettes,
Du fils,
Un ordinateur,
Une machine à coudre,





Quand elle me demande une idée cadeau pour sa copine .......





Elle choisie un  modèle et me dit : Maman peux tu me faire deux serviettes
C'est l'anniversaire de "Lisenne"





 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Un Petit Air Rétro
  • : Pour un voyage ou le fil de l'imagination inscrit sur des pages de lin, des lettres de dentelles ....
  • Contact

***

Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement & allez d'un trait jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager.

Walt Disney.

Recherche

*****