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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 08:00




Le Cancre
Jacques Prévert - Paroles

Il dit non avec la tête
Mais il dit oui avec le coeur
Il dit oui à ce qu'il aime
Il dit non au professeur
Il est debout
On le questionne
Et tous les problèmes sont posés
Soudain le fou rire le prend
Et il efface tout
Les chiffres et les mots
Les dates et les noms
Les phrases et les pièges
Malgré les menaces du maître
Sous les huées des enfants prodiges
Avec des craies de toutes les couleurs
Sur le tableau noir du malheur
Il dessine le visage du bonheur.






Pas le temps de faire grand chose actuellement ....

Alors voici un petit étui à mouchoirs en papier.

A glisser dans un sac, un cartable, une sacoche....

Ou à poser sur un bureau au travail ...

C'est toujours plus élégant qu'une pochette en plastique.

Chute de tissus toile de jouy, biais en lin, dentelle, et petite breloque en forme de plume ...

Bonne journée ...

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26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 08:00




Petite perle cristalline

Henri Frédéric Amiel

" Petite perle cristalline
Tremblante fille du matin,
Au bout de la feuille de thym
Que fais-tu sur la colline ?

Avant la fleur, avant l'oiseau,
Avant le réveil de l'aurore,
Quand le vallon sommeille encore
Que fais-tu là sur le coteau ? "










Mes trois premiers coeurs.
Pas terrible !!!
Ils ne sont pas très symétrique.

Mélange de tissus à rayures rouge , Lin naturel, croquet bis, Gros boutons
Trois modèles différents.

La photo n'est pas très bonne, Il y a trop de soleil (Houps ! il n'y en a jamais trop).


Bonne journée
.............

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 08:00



Sensation
Arthur Rimbaud

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mai l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bienloin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux comme avec une femme.












Encore quelques coussinets de lavande......
dans les tons bleus.
Bleu du ciel, bleu de la mer, bleu lavande.....

A accrocher partout, selon l'humeur......

Toujours réalisés avec des bouts et reste de tissus.

Très bonne journée à toutes ....

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 08:00



Nocturne
Albert Lozeau (Le Miroir des jours)


Comme il fait bon d'être plusieurs quand il fait noir,
Et que nous subissions l'influence du soir,
Rêveur, chacun de nous écoutait sa pensée
Par le même silence intimement bercée.
La nuit mélancolique épanchait sa douceur
Avec un caressant geste de grande soeur,
Et nous voyions passer dans l'ombre transparente,

De temps en temps, soudaine, une étoile filante.
Le firmament d'été fourmillait d'astres bleus
Irradiant l'éther d'éclats miraculeux.

L'heure était si puissante et si pleine de grâce
Que chacun la sentait respirer dans l'espace,
Dans le frissonnement d'une feuille, ou le bruit
D'un insecte invisible et tournoyant qui fuit...
Ah ! ce recueillement qui vient avec mystère,
Et d'autant plus profond qu'il est involontaire !
La lampe s'est éteinte et le livre est fermé :
Nul ne songe à l'ouvrir, nul à la rallumer.
C'est dans son triste coeur, qu'éclaire la nuit noire,
Que chacun continue une émouvante histoire...

Rêve, ô suprême joie, ô consolation !
Baume qui nous guérit du mal de l'action,
C'est le soir qu'on vous sent descendre sur nos plaies
Et couler, comme par la pitié de mains vraies !
Et c'est vous qui dans les jours mauvais de combats
Nous faites prendre un peu patience ici-bas,
Et nous donnez, afin que nul ne se délivre,
La lâcheté peut-être héroïque de vivre !








Petite trousse à bijoux ou maquillage
Tissus liberty, doublure rose, ruban, et bouton en forme de fleur...
Encore une idée de "Cousette entre Copines"

Bonne journée, et bon soleil à toutes ...

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 08:00



Le Jour
Cécile Sauvage


Levons-nous, le jour bleu colle son front aux vitres,
La note du coucou réveille le printemps,
Les rameaux folichons ont des gestes de pitres,
Les cloches de l'aurore agitent leurs battants.
La nuit laisse en fuyant sa pantoufle lunaire
Traîner dans l'air mouillé plein de sommeil encor
Et derrière les monts cachant sa face claire
Le soleil indécis darde trois flèches d'or.
Il monte. Notre ferme en est tout éblouie,
Les volets sont plus verts et le toit plus vermeil,
La crête des sapins dans la brume enfouie
S'avive de clarté. Voilà le plein soleil
Avec son blanc collier de franges barbelées,
Avec ses poudroiements de cristal dans les prés,
Avec ses flots nacrés, ses cascades brûlées,
Ses flûtes, ses oiseaux et ses chemins pourprés.
L'abeille tôt levée, attendant sa venue,
Essayait d'animer les boutons engourdis,
Dérangeait l'ordre neuf de la rose ingénue,
Pressait de toutes parts les lilas interdits.
Dès qu'elle vit au ciel fuser la bonne gerbe,
Son gorgerin blondit, son aile miroita,
Et, tandis que les fleurs se découpaient dans l'herbe,
Sur un lis qui s'ouvrait son ivresse pointa.
Quel massacre badin de vierges cachetées !
La non nain-violette en conserve un frisson,
Les corbeilles d'argent aux blancheurs dépitées
S'inquiètent du vent rural et sans façon.
Sur l'églantine fraîche aux saveurs paysannes
Voici que les frelons éthiopiens vont choir,
Les bambous en rumeur entre-choquent leurs cannes,
Sur un brin d'amandier sifflote un merle noir.
Levons-nous. Notre chien lape son écuelle,
Les chevaux affamés piaffent après le foin,
On entend barboter un refrain de vaisselle
Et des appels de coqs s'égosiller au loin.
Déjeunons sur le seuil de tartines miellées,
Dans nos verres en feu le soleil boit sa part,
Les arbres font danser leurs feuilles déroulées
Et teignent leurs bourgeons d'un petit point de fard.
C'est l'heure puérile où la margelle est rose,
Où la jeune campagne éclose au jour nouveau
Dans ses terrains bêchés brille comme une alose,
Où l'araignée étend son lumineux réseau.
C'est l'heure où les lapins se grisent de rosée,
Où l'enfant matinal aux gestes potelés,
Agitant le soleil de sa tête frisée ;
Rit tenant à deux mains un pesant bol de lait.
La montagne se vêt de légères buées
Et semble perdre un peu de son austérité,
Les cyprès accusant leurs grâces fuselées
Dressent des cierges verts sur l'autel de l'été.
Ô rajeunissement du réveil, ô lumière
Qui laves les noirceurs, les fanges, les chagrins,
Qui donnes des splendeurs au bourbier de l'ornière
Et mets une ombre d'or sur nos charniers humains.









Pour son Noël 2007, ma petite soeur Ingrid, voulait un  plaid pour recouvrir son canapé.
J'avais carte blanche pour tout : le choix du tissus, la couleur, la forme ....
Donc pour elle, surprise !

Et pour MOI aussi.

Choix des deux tissus fait, le plus dur m'attendait !!!!!!!!
Tissus d'ameublement rouge : 2,80 mètres x 4 mètres
Doublé par un lin au dos avec un retour sur le devant d'une bande de 25 cm en onglet.
Là je n'ai pas trouvé de lin assez grand, donc j'ai fait un raccord au dos dans la hauteur des 2m80.
Pour ce faire, il a fallu déménager la salle à manger
(table, chaises, petits meubles)
 Imaginez !

Le plus dur pour finir était la couture en machine, à cause du poids de l'ouvrage.
TRES TRES LOURD

Ma fille Angélique m'a aidé heureusement.

Enfin l'oeuvre (si on peut dire) terminé, le paquet cadeau a été fait.
Je peux vous dire qu'une fois installé sur le canapé de ma petite soeur, il ne bouge plus.
Mais il faut être deux pour le mettre.

C'était la première et le DERNIERE fois que je réalise un travail comme celui-ci....
Et croyez moi, je ne reviendrais pour rien au monde sur ma décision
(mon dos s'en est souvenu longtemps)


Bonne journée

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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 08:00



La Maison sur la Montagne

Cécile Sauvage

Notre maison est seule au creux de la montagne
Où le chant d'une source appelle des roseaux,
Où le bout de jardin plein de légumes gagne
La roche qui nous tient dans son âpre berceau.
Septembre laisse choir sur les molles argiles
La pomme abandonnée aux pourceaux grassouillets.
Nous avons dû poser des cailloux sur les tuiles ;
Car la bise souvent s'aiguise aux peupliers,
Le volet bat la nuit, le crochet de la porte
Danse dans son anneau. Nous avons peur et froid.
La mare des moutons réveille son eau morte
Et soudain un caillou branlant tombe du toit.
J'aime, sous mon poirier rongé de moisissures,
Des champignons serrés voir surgir le hameau,
Un petit dahlia me plaît par ses gaufrures,
Mes brebis ont le nez et les yeux du chameau.
Notre univers s'étend au gré de notre rêve,
Le silence est mouillé par la voix du torrent,
La lune de rondeur sort quand elle se lève
D'un nid de thym perché sur les monts déclinants.
Assise dans le jour de la porte qui pose
Son reflet sur la cruche verte et le chaudron,
Pour la pomme de terre au ventre dur et rose
Je couds des sacs. Je vois blondir le potiron.
Les pruneaux violets se rident sur leurs claies,
La salade du soir est dans le seau de bois
Et des corbeaux goulus qui frôlent les futaies
Font en se querellant tomber de vieilles noix.
C'est le temps où la feuille aux ramures déborde,
La montagne nourrit des herbes de senteur,
Notre chèvre s'ennuie et tire sur sa corde
Pour atteindre aux lavandes fines des hauteurs.
Le maître près d'ici laboure un champ de pierres ;
Je vais pour son retour tremper le pain durci,
Préparer à sa faim une assiette fruitière
Et le verre où le vin palpite et s'assoupit.
Nous nous plaisons de vivre à côté de l'espace ;
Un vol d'abeilles tourne avec des cris de fleurs,
La neige qui l'été reste dans les crevasses
Semble se détacher des nuages bougeurs.
Des guêpes au long corps tettent les sorbes mûres,
La maison qui se hâle a des mousses au dos,
La cloche des béliers sonne nos heures pures.
Pour nous chauffer, sitôt que la lune a l'oeil clos,
Le soleil comme un boeuf fume dans l'aube nue ;
Car sur nos pics le ciel de lin tiède est tendu
Et notre front obscur est touché par la nue
Lorsqu'elle vient dormir dans les chênes tordus.











Petit pochon fleuri
Broderie d'une fine rose dans le bas du pochon, afin de rappeler les roses du tissus qui forme le haut. (tissus eurodif)
Ruban rouge servant de lien de fermeture, agrémenté de perle.
Ce pochon à été réalisé pour ma petite Maman ....

Bonne journée ....

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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 08:00



L'école des beaux-arts
Jacques Prévert

Dans une boîte de paille tressée
Le père choisit une petite boule de papier
Et il la jette

Dans la cuvette
Devant ses enfants intrigués
Surgit alors
Multicolore
La grande fleur japonaise
Le nénuphar instantané
Et les enfants se taisent
Émerveillés
Jamais plus tard dans leur souvenir
Cette fleur ne pourra se faner
Cette fleur subite
Faite pour eux
A la minute
Devant eux 












Du soleil, des fleurs, un parfum de printemps ......
Enfin, vite ! à nouveau, je sors ma "Boite à Chuttes" et voilà le résultat.
Parfum au choix : Fleur de cotton, ou bois de cèdre (Essence toujours en provenance de chez Durance en Provence)

Bonne journée à toutes .......
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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 08:14

J'aime ces doux oiseaux

Jules Vernes

J'aime ces doux oiseaux, qui promènent dans l'air
Leur vie et leur amour, et plus prompts que l'éclair,
Qui s'envolent ensemble !
J'aime la fleur des champs, que l'on cueille au matin,
Et que le soir, au bal, on pose sur son sein
Qui d'enivrement tremble !

J'aime les tourbillons des danses, des plaisirs,
Les fêtes, la toilette, et les tendres désirs
Qui s'éveillent dans l'âme !
J'aime l'ange gardien qui dirige mes pas,
Qui me presse la main, et me donne tout bas
Pour les maux un dictame !

J'aime du triste saule, au soir muet du jour,
La tête chaude encor, pleine d'ombre et d'amour,
Qui se penche et qui pense !
J'aime la main de Dieu, laissant sur notre coeur
Tomber en souriant cette amoureuse fleur
Qu'on nomme l'espérance !

J'aime le doux orchestre, en larmes, gémissant
Qui verse sur mon âme un langoureux accent,
Une triste harmonie !
J'aime seule écouter le langage des cieux
Qui parlent à la terre, et l'emplissent de feux
De soleil et de vie.

J'aime aux bords de la mer, regardant le ciel bleu,
Qui renferme en son sein la puissance de Dieu,
M'asseoir toute pensive !
J'aime à suivre parfois en des rêves dorés
Mon âme qui va perdre en des flots azurés
Sa pensée inactive !

J'aime l'effort secret du coeur, qui doucement
S'agite, la pensée au doux tressaillement,
Que l'on sent en soi-même !
Mieux que l'arbre, l'oiseau, la fleur qui plaît aux yeux,
Le saule tout en pleurs, l'espérance des Cieux...
J'aime celui qui m'aime.

Poème de Jules Vernes pour Chantal ...











Ma fille Morgane, n'arrêtait pas de me demander une housse de couette en toile de jouy rouge.
Pas moyen d'en trouver dans le commerce.
Alors ni une, ni deux, une petite visite dans les magasins de tissus s'imposait.

Tissus trouvé ! Coupe, montage, couture.......
Aller ! Pourquoi ne pas faire les taie d'oreillers en même temps ?

Enfin, le tout a été fait en cachette........

Et en rentrant du collège, Morgane a trouvé son lit ainsi fait.

Imaginez, sa joie et ses sourires ......



Bienvenue sur la Blogosphère à une nouvelle amie Le temps retrouvé
Allez la voir, elle sera super contente !

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6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 08:14



L'Après-midi sur la grève
Fernand Dauphin (Les Allégresses)

Douceur du sable chaud ! Plénitude ! Paresse !
On savoure à longs traits l'immense après-midi.
Mon corps, que mon esprit s'imagine engourdi,
Gît sur le sable, heureux, délié du servage :
Quelles fêtes, le grain délicat de la plage,
L'embrun, les flaques d'or, les rubans de varech,
L'odeur du large ! Il n'est plus mien. Il joue avec
Ces grands êtres, le vent, le ciel, la mer, la terre ;
Il retrouve leur beau langage élémentaire,
Que l'esprit, tout guindé sur l'abstrait, n'entend plus.
Du rire de cailloux roulés par le reflux
Au bond des flots rentrant dans la grotte qui gronde,
Il écoute le chant des premiers jours du monde,
Ravi de savoir si neuf et primitif,
D'être tiré du même fond que le récif
Ou du même tissu que l'onde aux vertes moires ;
Il n'est plus chair, il n'est plus sang : il est mémoire.















Petite trousse à crayons réalisée avec du tissus liberty, du lin et deux cottonades différentes.
(idée détournée du livre : Tout pour les filles d'Adélaïde d'Andigné)

Une petite pochette assortie
(idée du livre : couture avec ma fille de chez LTA)
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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 10:30




Le Jardin et la Maison
Anna de Noailles (Le coeur Innombrable)

Voici l'heure où le pré, les arbres et les fleurs
Dans l'air dolent et doux soupirent leurs odeurs.

Les Baies du lierre obscur où l'ombre se recueille
Sentant venir le soir se couchent dans leurs feuilles.

Le jet d'eau du jardin, qui monte et redescend,
Fait dans le bassin clair son bruit rafraîchissant ;

La paisible maison respire au jour qui baisse
Les petits orangers fleurissent dans leurs caisses.

Le feuillage qui boit les vapeurs de l'étang
Lassé des feux du jour s'apaise et se détend.

Peu à peu la maison entr'ouvre ses fenêtres
Où tout le soir vivant et parfumé pénètre,

Et comme elle, penché sur l'horizon, mon coeur
S'emplit d'ombre, de paix, de rêve et de fraîcheur...










Plaid réalisé pour ma Fille Angélique pour son Noël (2007)
Elle adore la déco en "Noir et Blanc"
Les carrés de broderie ont été réalisés avec un fil gris dégradé.

Pour compléter mon cadeau j'ai confectionné deux petits pochons pour aller avec.
Dès qu'elle part de la maison, il fond partis de ses bagages.
Je suis ravie ....



Bonne journée à vous .....

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Présentation

  • : Un Petit Air Rétro
  • : Pour un voyage ou le fil de l'imagination inscrit sur des pages de lin, des lettres de dentelles ....
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Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement & allez d'un trait jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager.

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