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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 21:15
Photo prise par Sonia - Vue de l'un de mes tiroirs à trésors
(Vieux meuble d'imprimeur reconverti)


Un rêve de bonheur qui souvent m'accompagne

Victor Hugo


Un rêve de bonheur qui souvent m'accompagne,
C'est d'avoir un logis donnant sur la campagne,
Près des toits, tout au bout du faubourg prolongé,
Où je vivrais ainsi qu'un ouvrier rangé.
C'est là, me semble-t-il, qu'on ferait un bon livre.
En hiver, l'horizon des coteaux blancs de givre ;
En été, le grand ciel et l'air qui sent les bois ;
Et les rares amis, qui viendraient quelquefois
Pour me voir, de très loin, pourraient me reconnaître,
Jouant du flageolet, assis à ma fenêtre.

 

 



 


Quand elle vous laisse du travail......

C'est parce qu'elle s'absente pour quelque temps .....

 

 

 

 

 

Un peu de tissu blanc

Et un joli galon......

 

Pour vous fabriquer une petite aide .....

 

Quoi ???

Vous croyez que je vous aurez laissé ???

Sans aide ......

 

 

 

 

N'est-elle pas rigolote avec son petit bonnet rouge ????

 

 

 

 

 

 

Vous l'aiderez pendant mon absence ????

 

 

Mais à quoi faire ??????

 

Et bien à trier mes boutons !!!!

 

 

 

 

 

Bon courage à vous toutes  !!!!!!

 

 

Merci pour toutes vos visites,

Ainsi que pour touts vos petits commentaires .....

Qui me touchent énormément ....

 

Avant de partir, j'ai pris le temps de remettre mes albums à jour,

 Si le coeur vous en dit ....


 

"Le bonheur est une chose qui se vit et se sent,

Et non qui se raisonne et se définit."

 

(Miguel de Unamuno)

 

 

 
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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 00:01



Carte postale de ma collection



Ici-Bas
Sully Prudhomme


Ici-bas tous les lilas meurent,
Tous les chants des oiseaux sont courts ;
Je rêve aux été qui demeurent
Toujours ...

Ici-bas les lèvres éffleurent
Sans rien laisser de leur velours ;
Je rêve aux baisers qui demeurent
Toujours ...

Ici-Bas tous les hommes pleurent
Leurs amitiés ou leurs amours ;
Je rêve aux couples qui demeurent
Toujours ...








Quand elle ne sait pas quoi faire .....
Elle retourne en enfance .....
Comme ça pour le plaisir .....



Un tissu qu'elle aime bien ...
 Une idée qui lui est passée par la tête .....




En plus , il n'y a aucune naissance de prévue dans mon entourage .....




Un doudou !!!!
Quelle idée .......

Bon,  nous dirons que c'est un prototype........
Il a quand même beaucoup de défaut.......
Une idée à garder pour de futurs petits anges ....


Et Pour finir un cadeau de ma copine Véro



Un grand merci pour vos passages et vos commentaires
Très belle journée à vous toutes ....

..

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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 07:00

Photo prise par Sonia sur un de mes vieux livres


La Muse

Théodore De Banville

Près du ruisseau, sous la feuillée,
Menons la Muse émerveillée
Chanter avec le doux roseau,
Puisque la Muse est un oiseau.

Puisque la Muse est un oiseau,
Gardons que quelque damoiseau
N'apprenne ses chansons nouvelles
Pour aller les redire aux belles.

Un méchant aux plus fortes ailes
Tend mille pièges infidèles.
Gardons-la bien de son réseau,
Puisque la Muse est un oiseau.

Puisque la Muse est un oiseau,
Empêchons qu'un fatal ciseau
Ne la poursuive et ne s'engage
Dans les plumes de son corsage.


Mère, veillez bien sur la cage
Où la Muse rêve au bocage.
Veillez en tournant le fuseau,
Puisque la Muse est un oiseau









Du tissu,
Du fils,
De la dentelle chinée dans une brocante,




Un Lapin, tout nouveau
Pour un petit garçon tout mignon ....




Avec un étui à mouchoir
Je suis sûre que la maman de
"Nathan"
en aura bien besoin ....


Je vous montrerais la suite dans un aute article...

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 07:00


Photo de Sonia


Que serais-je sans toi

Louis Aragon


Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme au passant qui chante on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson.


Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux.

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce pas un sanglot que la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues.
Terre, terre, voici ses rades inconnues.

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.







Un tissus à pois rouge......
Un bout de dentelle chinée dans une brocante .....








Un tout petit pochon,
Tout simple,
tout mimi .....




Quoi ? Mais qu'est ce ?
Encore un petit lapin ?
Celui-ci est spéciale,
Le tissu vient d'un très vieux dessus de lit,
Qui avait été celui de ma maman quand elle était petite,
Puis celui de ma petite soeur Ingrid.
Alors, imaginez la tête de ma soeur, lorsque je lui est offert ce lapin....
"Oh ! mais c'est mon dessus de lit" (je la cite).....




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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 07:00





Roses d'automne

Nérée Beauchemin


Aux branches que l'air rouille et que le gel mordore,
Comme par un prodige inouï du soleil,
Avec plus de langueur et plus de charme encore,
Les roses du parterre ouvrent leur coeur vermeil.

Dans sa corbeille d'or, août cueillit les dernières :
Les pétales de pourpre ont jonché le gazon.
Mais voici que, soudain, les touffes printanières
Embaument les matins de l'arrière-saison.

Les bosquets sont ravis, le ciel même s'étonne
De voir, sur le rosier qui ne veut pas mourir,
Malgré le vent, la pluie et le givre d'automne,
Les boutons, tout gonflés d'un sang rouge, fleurir.

En ces fleurs que le soir mélancolique étale,
C'est l'âme des printemps fanés qui, pour un jour,
Remonte, et de corolle en corolle s'exhale,
Comme soupirs de rêve et sourires d'amour.

Tardives floraisons du jardin qui décline,
Vous avez la douceur exquise et le parfum
Des anciens souvenirs, si doux, malgré l'épine
De l'illusion morte et du bonheur défunt.







Le Voici, Le Voilà,

"Jules"



Mon deuxième Tildas,
Il n'est pas top, top,
Mais, moi, je l'aime bien,
Avec son petit air canaille ....



Après Norbert que vous avez vu ici
Jules vient agrandir la famille Tildas
J'espère qu'il y en aura Beaucoup d'autres....
Tissus de chez Panduro



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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 07:00



HARMONIES DU SOIR

Charles Baudelaire

 

 

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ...
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir,
Valse mélancolique et langoureux vertige !

 

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir,
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

 

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grands reposoir ,
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

 

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !

 (Les Fleurs du mal)








 A nouveau deux serviettes, Une grande et une moyenne
Mon ordinateur et ma machine à coudre,
Pour Sandra, Cela change d'une serviette ordinaire......





Et pour compléter ce petit cadeau à nouveau un petit lapin....
Tissu et dentelle achetés dans une brocante .....

Bonne journée à toutes .....

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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 09:02

Photo de ma patite soeur Sonia


Réveil de vacances

Anna de Noailles

J
e me disais : il est sept heures du matin.
Ce sera tout un jour à courir dans le thym,
Près du merisier rose et près de la cigale.
Tout un jour à goûter la feuille et le pétale.
A poursuivre la joie autour des rosiers ronds,
A danser dans l'azur avec les moucherons.








Avant de prendre la route des vacances,
Je vous laisse les clés de mon blog…….
Il est poétique, calme, reposant, …..


Je vous remercie pour votre fidélité,
C'est toujours un bonheur pour moi,
De lire vos commentaires sympas.
Pour ne pas en manqué une miette,
Pensez à vous abonner à la newsletter.


Je reviendrai après avoir capturé le soleil,
Barboté dans la rivière,
Respiré dans la forêt,
Vogué sur les cours d’eau,
Chiné sur les vieux marchés,
Dégusté les plats régionaux,
Pillé les supers boutiques (mais pas trop),
Bouquiné quelques livres,
Tiré l’aiguille (peut-être)
Visité tout (églises, châteaux, musées…)
Retrouvé toute ma famille,
Je vous souhaite de passer un très bel été !
Bon courage à toutes celles qui rentre

A très bientôt…..


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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 09:10
                                                




Le soir , au clair de lune
Albert Samain


Le ciel comme un lac d'or pâle s'évanouit,
On dirait que la plaine, au loin déserte, pense
Et dans l'air élargi de vide et de silence,
S'épanche la grande âme de la nuit.

Pendant que çà et là brillent d'humbles lumières,
Les grands boeufs accouplés rentrent par les chemins,
Et les vieux en bonnet, le menton sur les mains,
Respirent le soir calme aux portes des chaumières.
 
Le paysage, où tinte une cloche est plaintif
Et simple comme un doux tableau de primitif
Où le Bon Pasteur porte l'agneau blanc sur l'épaule.

Les astres au ciel noir commencent à neiger,
Et là-bas, immobile au sommet de la côte
Rêve la silhouette antique d'un berger.

Vers l'Occident, là-bas, le ciel est tout en or,
Le long des prés déserts où le sentier dévale
La pénétrante odeur des foins coupés s'exhale,
Quand vient l'heure émouvante où toute la terre s'endort !


La faux des moissonneurs a passé sur les terres,
Les repos succède aux travaux des longs jours,
Parfois une charrue, oubliée des labours,
Sort comme un bras levé, des sillons solitaires.

La nuit à l'Orient verse sa cendre fine,
Seule au couchant s'attarde une barre de feu ;
Et dans l'obscurité qui s'accroît peu à peu
La blancheur de la route à peine se devine.

En jeune veuve éplorée, la terre pleure son défunt
Comme pour le remplacer à l'horizon s'élève
Une lumière de lune, toute pâle et si légère,


Dans l'ombre et les parfums
Superbe fille de Ré,
Tu viens nous éclairer.

(extraits du chariot d'or)

 

 









Et Voilà encore deux ours dans le jardin ce matin  !

Mais combien vais-je en trouver comme ça ?

Peut-être de quoi remplir un bus ?

J'espère qu'ils me garderont une place.


 


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24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 08:00



LORSQUE LA LUNE SE LEVE
 
Leconte de Lisle



Sur la pente des monts les brises apaisées
Inclinent au sommeil les arbres onduleux
L'oiseau silencieux s'endort dans les rosées,
Et l'étoile a doré l'écume des flots bleus.

 
Au contour des ravins, sur les hauteurs sauvages,
Une molle vapeur efface les chemins,
La lune tristement baigne les noirs feuillages,
L'oreille n'entend plus les murmures humains

 
Mais sur le sable au loin chante la mer divine,
Et des hautes forêts gémit la grande voix,
Et l'air sonore, aux cieux que la nuit illumine,
Porte le chant des mers et le soupir des bois.

 
Montez, saintes rumeurs, paroles surhumaines,
Entretien lent et doux de la terre et du ciel !
Montez, et demandez aux étoiles sereines
S'il est pour les atteindre un chemin éternel ?

 
O mers, ô bois songeurs, voix pieuses du monde,
Vous m'avez répondu durant mes jours mauvais ;
Vous avez apaisé ma tristesse inféconde








Ce matin dans mon jardin j'ai trouvé deux petits ours ......

Et vous savez ce qu'ils m'ont dit ?

"On attend nos copins pour les vacances, alors on prend le soleil ! "




Utilisation de reste de tissus et rubans.....

Bonne journée à toutes ....

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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 08:00
Photo de ma petite soeur Sonia


Chaleur

Charles-Ferdinand Ramuz (Vers - Le Petit Village)

L'ombre du Tilleul tourne dans la cour.
La fontaine fait un bruit de Tambour.

Un Oiseau s'envole du poirier ; le mur
brûle ; sur le toit brun et rouge,
la fumée d'un feu de bois bouge
contre le ciel tellement bleu qu'il est obscur.

On n'entend pas un bruit dans les champs ;
personne n'est en vue sur la route ;
seules dans le poulailler, les poules
gloussent encore, de temps en temps.

Puis plus rien qu'un arbre qui penche,
dans l'opacité de ses branches,
avec son ombre, de côté,
comme sous un poids qui l'accable ;
et cet autre se laisse aller
en avant, comme un dormeur
qui a les coudes sur la table.









Et Oui ! encore une !
Elles est toute blanche cette petite lapine et porte le jolie prénom "d'Agrippine"
Auprès du vieil ours de ma maman, elle se sent moins seule.

Pour qui ? Si elle est toute blanche, vous avez certainement devinés.......

Et Oui, Agrippine est pour moi !
Il faut bien penser à soi de temps en temps. ...

Bonne journée


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Présentation

  • : Un Petit Air Rétro
  • : Pour un voyage ou le fil de l'imagination inscrit sur des pages de lin, des lettres de dentelles ....
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Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement & allez d'un trait jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager.

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