Norbert

L'homme et la mer
Extrait Des Fleurs Du Mal
Par Charles Baudelaire


Homme libre, toujours, tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes,
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, ô frères implacables !

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Comme beaucoup d'entre vous, il y a longtemps que je suis éblouie par les livres "Tildas".
Après moultes hésitations je me suis jetée à l'eau, et voici le résultat.
Pas si mal pour une première fois ???
Je dois reconnaître qu'il m'a demandé beaucoup de travail.
Tissus : Panduro -  Livre en norvégien.

Comments

[Angy]

moi je l'aime beaucoup

[Chantal]

Eh bien pour une première BRAVO ! Je ne suis pas assez bonne couturière pour m'y risquer ... J'apprécie la lecture d'une poésie le soir, surtout après une journée bien remplie. Bonne soirée.

[Alizarine]

Avec des rayures bien "raccordées", pour une première fois, bravo !
Peut-être qu'il devrait être un peu plus dodu ? Les artistes qui réalisent des ours en peluche les rembourrent très fermement ! Un compromis à trouver !!!
J'ai fait un douzaine d'ours... mais pas encore de "tilda ours"... en voyant celui-ci, cela ne saurait tarder !
Merci pour les poésies aussi.